[Zik] The Real Fusion

Après quelques semaines d’attente, Lucius nous revient pour la 4ème partie de son récit consacré à Patton. Bonne lecture !


L’album expéri-metal le plus vendu en 1992

Cet article se consacre uniquement (ou presque) à Angel Dust, album faisant date dans l’histoire de la musique, animant presque tous les journaux spécialisés et/ou sites de musiques et classé régulièrement dans les tops 100  des meilleurs albums de tous les temps malgré un accueil froid à sa sortie. 

Si le premier album de Mister Bungle et/ou de Faith No More avec Patton vous a laissé de marbre, tentez l’expérience des prochains. En effet, à chaque nouvelle sortie, l’humour, la maturité, le style et l’image de ces deux très fortes entités du metal vont varier en passant d’un extrême (punk-hardcore-death metal) à l’autre (lounge, pop, gospel).  

Faith No more vient de cartonner avec Epic,  un gros tube metal/hip-hop (provenant de l’album  The Real Thing) , un savant mélange de genres sur le point de devenir à la mode… ce qui n ‘a pas échappé à MTV. Pour l’enregistrement de leur nouvel opus, la bande à Gould permet à la chaîne de s’introduire dans le studio du groupe afin de réaliser le making of de leur prochain album « Angel Dust », un « Suicide commercial » pour beaucoup de personnes. Ce titre émerge de l’esprit du quintet suite à l’arrestation de Rodney King  roué de coups par quatre policiers pour possession de poussière d’ange, une drogue dure aux effets atroces : les consommateurs peuvent se mutiler suite aux hallucinations ou pire… Je vous épargne les détails. L’acquittement des quatre policiers déclencha des émeutes d’une rare violence.  » Un très beau nom, pour une drogue hideuse, cela devrait faire réfléchir les gens! » explique Roddy Bottum, paradoxe que le groupe va mettre en image et en musique pendant 59 minutes. Déjà, cette pochette remarquable et hypnotique (une aigrette sur fond bleu du photographe Werner Krutein choisi par le groupe), étudiée pour contraster au maximum entre le package et son contenu… Et puis la farce! Le verso est une photo de boucherie (photo de Mark Burstein, sélectionné par le groupe également) pour imager une certaine cruauté ou violence émanant de l’Homme. Sans écouter leur son, l’auditeur de l’époque sait que ça ne va pas sonner comme il le souhaiterait… Même la production va réclamer  « Patton peut-il chanter comme avant? Vos morceaux ne sont pas très vendable, vous pouvez les arranger? » Le groupe a gentiment répondu « Fuck You ». Après les succès du Black Album de Metallica, de Use Your Illusion des GNR, et  de Nevermind de Nirvana, le vilain petit canard Faith No More est attendu  au tournant auquel il n’arrivera jamais. Le groupe décide de faire du hors-piste pour se lancer en free ride au risque de se prendre l’avalanche de sa carrière.


Album complet

Il n’est pas rare de lire que Mike Patton fait toute la différence, que sans lui, les projets auxquels il participe seraient fades. Mais c’est une erreur de fans aveuglés selon moi.  Ce n’est pas Mike Patton qui a pris les reines et annoncé « Maintenant FNM va sonner de cette façon », le reste de l’équipe ne fait pas de la figuration: les compos sont le fruit de tout le groupe. Le bassiste Billy Gould se situe quelque par entre Les Claypool (bassiste  et fondateur du groupe de metal étrange Primus) et Cliff Burton (le fameux bassiste du groupe Metallica, décédé en 1986 suite à un accident d’autobus en Suède lors d’une tournée) et forme avec Mike Bordin (et sa force de frappe couplé à un style tribal), une rythmique très groovy et agressive. Roddy Bottum qui assure les ambiances avec son clavier est la marque de fabrique du groupe à l’époque, l’élément clé qui les démarque de tous les autres. Que serait Malpractice ou Jizzlobber sans leurs samples déjantés? Et enfin, Jim Martin, guitariste talentueux mais en désaccord avec le reste du groupe sur la direction que prend Angel Dust, et  estime que »Cette bande de trou du cul ne m’a laissé que des overdub à badigeonner » contrairement à The Real Thing pour lequel il affirmait « C’est l’album où chacun s’exprime à égalité ». Il composera, malgré ce triste ressenti, le titre  Jizzlobber dans son intégralité (samples compris sauf le final très « contes de la crypte »), un titre chargé de colère avec un Patton possédé par les enfers. Malgré tout ce que l’on peut lire dans la presse (visiblement le conflit Jim vs les autres membres permettait de faire couler beaucoup d’encre et vendre du papier…), Jim a  apprécié cette période et surtout les lives! Il confirme « Nous avons su arranger les morceaux de AD pour les rendre plus lourd en concert qu’en studio », il a également appuyé le faite que l’artworking devait être assuré par le groupe (contrairement aux précédents albums dont le style graphique fut imposé par la production) et il a passé beaucoup de temps en studio pour produire l’album avec Matt Wallace. « Mes influences ont été puisée chez des bluesmen qui se sont inspirés des tribals, là où l’humanité s’est élevée musicalement. Nous n’avons pas vraiment inventé grand-chose: nous ne faisons que retravailler des sons qui existent depuis la nuit des temps, ce qui change c’est la perception » Jim Martin.

Pour le single « From Out Of Nowhere » en 1989, sous les ordres d’un photographe choisi par la prod, Jim Martin a refusé de se mettre en slip. Si le reste du groupe l’a fait, c’est le genre d’événement qui les a poussé à enfoncer des portes pour maîtriser tous les aspects artistiques d’ Angel Dust.

De son côté, Billy Gould précise à propos d’ Angel Dust : « The Real Thing, s’était très bien vendu. Avec Angel Dust, les médias, entre autres, se sont sentis vexés, en tout cas tout est parti de là! Après The Real Thing, on nous a catalogués, tout le monde pensait que c’était notre style, nous avons voulu montrer que non! Ce que l’on a enduré pour assumer cet album est incroyable ! De plus se faire cracher dessus en sachant que c’est l’album qui nous a pris le plus de temps ! »

Après six mois d’enregistrement en studio, Faith No More lâche un des OVNI le plus marquant de l’histoire du metal et surprend tout le monde en changeant totalement de direction: c’est la seconde métamorphose/mue artistique du quintet.  Angel Dust est souvent considéré comme l’album le plus influent du metal des années 90 tellement il bouscule le genre. Les journalistes se sentent obligés d’inventer des catégories pour décrire certaines chansons « art dammged death metal » ou « nerve-frazzling apocalyptic rock », rien que ça !

Un style graphique rappelant les Pogues et Led Zeppelin.

Donc, le côté bleu représente la beauté de la vie, l’autre face rouge témoigne de son opposé : c’est la vision du Ying et duYang à la Faith No More, la B.O. de vos rêves les plus étranges. Et c’est exactement ce qui se passe d’un point de vue musical également. Pendant une heure, on alterne chants et rythmes tous droits sortis de l’enfer juxtaposés à des voix majestueuses sur fond de samples et de piano envoûtants.

Angel Dust va vous exposer à certains penchants malsains de la vie et sans fioriture, on est dans le concret, pas de satanisme ici. Mike Patton a les pieds sur terre et compte bien nous rappeler que la vie peut être étrange: pour écrire, l’homme ne dort pas pendant plusieurs jours (en restant seul entouré de bougies parfois), en découlera: Caffeine et Land of Sunshine. Angel Dust est une sorte de parodie de la société américaine vu par Faith No More, chaque titre hanté d’un personnage semble décrire une âme en peine (RV en tête).

On entre dans Angel Dust par la porte faussement joyeuse de Land of Sunshine et avec humour : « I can help you… Help your self ! » crie de joie de l’orateur créé par Patton qui tente de réconforter son auditeur dans un bonheur fictif. C’est une parodie du bonheur vendu par les publicitaires en quelque sorte ( inspirée des nuits blanches de Mike devant la télé). Puis arrive la terroriphique Caffeine : sombre et schizophrénique (ici, une version live très énervée). Un hommage aux effets du café en intraveineuse et du manque de sommeil (écrit également pendant une période de privation de sommeil en observant un café dans un quartier « sale »). Les cris de Mike à 2 min 50 sortent des boyaux de l’enfer, on n’a pas entendu ça depuis… depuis… En fait, c’est la première fois.  Il y a une ambiance de maison hantée dans ce morceau (comme souvent avec FNM), on ressent une tension permanente. Les samples de Roddy Bottum sont en parfait harmonie avec le reste du groupe et les crissements de guitare qui précèdent l’explosion à 2 min 50, viennent ajouter de l’impact aux paroles: « It’s just a phase« … La phase de la quarantaine avec  Midlife Crisis où une ambiance très tribal prend le dessus sur la guitare trop discrète. Midlife Crisis  est un gros tube , calibré pour les radios tout en restant dans l’esprit de l’album. Midlife Crisis a une rythmique basée sur les samples de Simon and Garfunkel’s  Cecilia  (la batterie) et des Beastie Boys (l’intro de Car thief) pendant le break. Le côté tribal de Bordin ressort en premier plan avec la voix possédée de Patton et les samples, ce morceau laisse peu de place au guitariste contrairement au prochain.

L’humour trash à la Faith No More représenté à merveille par ce montage.

R V  (véhicule type caravane), morceau de rock/blues, où Mike se met à la place d’un père de famille flippant inspiré des White-Trash (américain dit « blanc » vivant de caravane, bière, tv, baston) et s’imposant une auto-biographie douloureuse (« I hate You/Talking to myself »). Patton adopte un timbre de voix à la Tom Waits, le choix le plus judicieux. RV est la véritable « cassure » avec le passé, si les trois premiers morceaux (qui forment un des meilleurs triptyques de l’histoire du groupe) pouvaient laisser planer le doute, à la première écoute, on commence sérieusement à être déstabilisé par les changements de directions très brutaux et peu communs du groupe.  FNM n’a plus de limite, Mike Patton peut chanter sur n’importe quel registre (contrairement à Mosley , le chanteur des deux premiers albums qui chantait plutôt faux avec un style axé punk). Quand on aime la musique en général, pourquoi se limiter à un style de musique ?  Au fil des écoutes je trouve le tout, très cohérent, formant un univers aussi glauque qu’entraînant  tout comme le morceau Smaller and Smaller . Ambiance toujours possédée et mystique  avec un break « indien » surprenant. Pour ce morceau, Gould reconnaît que « Patton excelle sur ce morceau et le concept est génial mais en live… quel ennui ! » A l’inverse  du prochain titre.

Everything is Ruined  (dont le clip est ridicule pour cause de budget réduit par la prod trop coûteuse des clips précédents) nous prépare à la déchéance de la chanson qui va suivre.Ce titre commence sur quelques notes de piano aussi simple qu’efficace, la guitare de Martin est incisive, marquante. Patton dit s’être inspiré de Gleason et de  Frank Sinatra pour cette chanson, ce qui n’est clairement pas le cas de Malpractice qui nous conte l’histoire d’horreur médicale en tout genre… Une femme qui adore rendre visite à son gynéco… Ce morceau, avec un break improbable (et son sample de Kronos String Quartet ), est entièrement composé par Mike Patton. On passe du death metal à la comptine pour enfant : effrayant. A l’inverse de Kindergarten , suite logique de  Everything is Ruined . Le morceau est rempli de solitude et de tristesse contenue. Kindergarten se met à la place d’un enfant exclu et témoigne de la frustration de l’exclusion par l’échec scolaire, sportif. Puis le groupe se lance un défi : le trip homosexuel de  Be Aggressive , en gros : gloire à la fellation gay. Vous pouvez toujours chanter le refrain. Ce morceau, ultra-groovy/funky permet à Jim martin de sortir un solo très inspiré (rappelant un peu ses envolées de Anne Song sur Introduce Yourself). C’est Bottum qui demanda au reste du groupe de relever le défi : sortir un morceau dédié aux homosexuels et à la fellation… A Small Victory , (composé entièrement par Billy Gould. Les lyrics sont de Patton, symbolisant son éducation lié à son père coach). Si les trois premières notes nous rappellent les génériques de sitcom à la japonaise, le reste est un savant mélange de pop et de metal, de Metallica et  Eazy E. Ce morceau fut remixé de nombreuses fois. Le clip mélange des notions SM avec la seconde guerre mondiale.


Crack Hitler est étrange et, à nouveau, schizophrénique. C’est un trip de la bande à propos d’un baron de la drogue qui se prend pour Hitler. Un des morceaux le plus expérimental du groupe et complètement aux antipodes de leur album précédent avec ses breaks « Hey! Hey! Hey! Hey! » et ces couplets étranges sur riff funky. Une des plus grandes réussites du groupe selon moi, la construction du morceau est surprenante et le titre transmet à son auditeur un sentiment d’urgence ( Ici , les prémices du morceau en studio ou peut-être un titre qui n’a jamais vu le jour). Puis, quand vient la nuit… arrive  Jizzlobber  ou « jeter de sperme » en français, morceau construit un peu comme un roman, inhabituel à l’époque pour un groupe comme Faith No More. Des grenouilles, le vent qui caresse les marécages, ce rythme incessant qui tape sur notre tête, cette guitare agressive et le chant « déchiré » de cette personne en prison pour des raisons obscures… Vous en aurez des frissons ! Jim Martin ne pouvait pas rêver mieux comme morceau pour tirer sa révérence.  Mike Patton s’adapte comme un diable au morceau composé par le metalleux. La batterie soutient tout ça avec puissance et la basse rajoute le soupçon de lourdeur qui manquait à l’ensemble. Ce n’est pas vraiment du metal (trop lent), ce n’est pas du death, ce n’est pas du doom, ce n’est pas du rock; c’est l’enfer définit par la presse comme  du « nerve-frazzling apocalyptic rock  » ! « I’m sorry, i’m sorry, i’m sorry »… Hélas tu es désolé, mais comme tout le monde, c’est une fois au fond du puits que tu apprends de tes erreurs. Le morceau se termine de façon « biblique », on vient de s’enfoncer au creux de l’enfer. 6min38 au fond des ténèbres qui en a perturbé plus d’un dont Sean Clancy qui composera Changing Rates of Change en s’inspirant de Jizzlobber: https://soundcloud.com/seanlclancy/changing-rates-of-change.


Le groupe ne souhaitait pas finir sur une note aussi sombre que Jizzlobber, c’est Midnight Cowboy  (morceau écrit par John Barry pour le film du même nom) qui vient clôturer de façon paisible cet OVNI qu’est Angel Dust.

The World is Yours  (aussi appelé The sample song) est une  chute de l’album   Angel Dust. Ce morceau est disponible sur la réédition 2015 de  Angel Dust et sur un best-of. Les samples sont très présents, les riffs sombres tout comme le chant de Patton qui profère à cet inédit, une ambiance très glauque ( citant les paroles du Républicain Américain Robert Budd Dwyer avant son suicide). Si le morceau ne figure pas sur l’album, c’est par manque de cohérence avec le reste des compositions.

Avant sa sortie, Angel Dust faisait peur à leur maison de disque et Matt Wallace passe en studio  pour rappeler à tout le groupe « J’espère que personne n’a acheté de maison » persuadé qu’ils sont en train de se planter… Pour le prochain album, ils auront carte blanche, Matt Wallace a reconnu avoir sous-estimé la capacité du groupe à vendre de l’originalité. Si Metallica vend des millions de Cds avec son Black Album , Faith No More  peut prétendre avoir vendu le plus d’albums expérimentals  avec des compos étranges et des lyrics peu communs : Angel Dust en tête. Un chapitre de la carrière du groupe  se referme avec cet album et la tournée qui va suivre.

Devant le refus de Nirvana de participer à cette tournée, c’est Faith No More qui  se retrouve en première partie des Gun’s et des Mets (avec une date qui tourne mal, à Montréal, Metalica arrête son concert pour blessure, les Gun’s jouent 40 minutes car Axel Rose a mal à la gorge : les fans ont déclenché une émeute pour exprimer leur rage envers Axel Rose). Le mélange ne prend pas, le rock de Faith No More ne correspond pas aux fans des deux plus grosses stars du Rock en 1991.  Pendant certaines tournées et y compris celle-ci, Mike Patton devient le terroriste principal. Il s’amuse à déféquer dans les sèche-cheveux des hôtels HDG (récidive de la tournée de TRT), ainsi que dans les glacières des L7 (groupe de rock féminin et américain) et ne peut s’empêcher de débiter des conneries sur les Gun’s « Axel  boit mon sperme pensant boire une bonne bière » et je vous épargne les détails de mauvais goût comme lâcher une bouteille d’urine sur la star (selon les rumeurs, il y aussi d’autres versions à prouver…). Après un bref contact avec la célébrité, Mike en sera dégoutté grâce/à cause du comportement  de groupe comme les Gun’s. Patton n’aura alors qu’une seule motivation : « devenir le cauchemard des groupes de rock ». D’ailleurs, Axel Rose refuse de  les croiser  en backstage et les convoquera dans son bureau pour mettre les choses au point mais sans Patton. Selon Billy Gould, GNR est un gouvernement dont le président est Axel. Patton déteste la groupie attitude, et ne veut pas devenir ce que les Guns sont devenus : un groupe qui se balade avec trois chanteurs, un prof de base ball, demande des filles en fin de concert (« les faciles de concert » diront les connaisseurs) et ne jouent pas dans des festivals où il n’ y a pas un jacuzzi ou que sais-je encore comme  autre caprice.

« Metallica et Guns N’Roses représentent tout ce que le rock’n’roll a de plus détestable et de comique » selon Mike Patton en 1992 et selon moi, Faith No More représente ce que le rock a de plus étrange et enragé comme pendant ce live .

En 1992, Mike Patton participe à Elegy, un album de John Zorn composé en quatre mouvements et dédié à l’écrivain français Jean Genet. En voici un extrait .

Mike Patton discute avec Rob Halford (chanteur de Judas Priest).

En 1993, Faith No More sort « Songs to Make Love » dont est tiré le morceau en lien : Das Schützenfest. On y retrouve leur fameux tube « Easy », reprise des Commodores, qui se vend comme des petits pains en Europe (et greffer à la réédition d‘Angle Dust) et dont le clip s’apparente étrangement à un sketch des Inconnus.

La même année, le groupe participe à la BO de  The judgement Night , une bande originale de film sur laquelle chaque morceau réuni un groupe de rap et de metal. Faith No More signe  Another Body Murdered , morceau très hardcore où Mike se « contente » d’hurler entre chaque couplet meurtrier du rappeur de Boo-Ya Tribe (groupe de rap Californien) et de lâcher des cris primaires terrifiant. Tout s’intègre de façon étrange: les riffs, le beat, le chant, le piano, la basse, etc. La fusion fonctionne à la surprise de tous et ce morceau respire l’urgence, la spontanéité du punk, la rage du hip-hop de l’époque. Une BO réellement agressive à l’image du film et des thèmes abordés. D’autre part et pour l’anecdote : Mike a apparemment réalisé un court-métrage étrange où il mélange des films d’horreurs entre autres bizarreries.

Après une tournée épuisante de deux ans (Billy Gould se souvient avoir pris un coup de blues lorsqu’il a retrouvé ses potes devenus père, etc…), Faith No More doit retourner en studio… Mais l’ambiance n’est pas à la fête. Les ventes en baisse (surtout aux USA), les désaccords à propos des partis pris artistiques, Jim Martin s’éloigne du groupe jusqu’à pousser les autres membres à voter pour son licenciement par fax, Roddy Bottum  veut en finir avec la drogue,… Mais n’est-ce pas quand tout se décompose que le groupe trouve l’inspiration? C’est ce que nous allons pouvoir vérifier avec leur prochain opus, qui est surement le plus aboutit du groupe.

4 thoughts on “[Zik] The Real Fusion”

  1. De rien! Merci au Staff surtout! Rassurez-vous, c’est le seul album qui prend autant de place en description! Il en fallait un, j’ai choisi celui-ci. Après le rythme va s’accélérer (trois albums pour le prochain puis beaucoup plus ensuite).

    CVanquick, partage tes impressions!

    Merci

  2. Je vais essayer.
    Je vais voir si c’est ma came. J’espère que le 802 et 400s vont lui rendre justice parce que j’ai trouvé un sacré rip pour le coup.

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