[TEST] The Custom Art Music One

The Custom Art nous propose aujourd’hui de découvrir leur modèle d’entrée de gamme, les Music One. Des intras qui font figure de tour de force puisqu’ils proposent d’excellentes qualités sonores, sont élaborés sur-mesure – moulés –, et couronnent le tout par un prix contenu, situé autour de 200 €.

Avertissement : le produit testé a été offert au rédacteur. Celui-ci est l’unique responsable des propos tenus ci-dessous. Une note de référencement est fixée en fin d’article : elle ne résulte que de l’appréciation générale du rédacteur. L’acronyme CIEM est employé pour « Custom In-Ear Monitor » ou, pour les non anglophones, écouteur intra-auriculaire « sur-mesure » ou « moulés ».

The Custom Art Music One
The Custom Art Music One

 

The Custom Art : un homme, une marque, trois gammes et de nombreux services

 

À l’instar d’autres marques de CIEMs, The Custom Art est constitué d’un seul et unique artisan : Piotr Granicki. Personnage emblématique, tant pour son savoir-faire – sur lequel nous reviendrons – que pour sa personnalité, il ne peut qu’inspirer la sympathie tant il est à l’écoute des gens, clients ou non. Preuve en est : sa contribution au forum Head-Fi ne se limite pas aux seuls sujets concernant ses produits, et il prodigue aussi d’excellents conseils à tous ceux souhaitant se lancer dans la construction de CIEMs avec des moyens domestiques. Bref, un sacré personnage.

The Custom Art c’est aussi et avant tout une jeune entreprise en pleine croissance qui a su, dès sa naissance, proposer des produits dotés d’un excellent rapport qualité/prix. La main d’œuvre est certes moins onéreuse en Pologne, mais c’est surtout l’ingéniosité de Piotr qui permet d’offrir des produits à des tarifs très compétitifs sans sacrifier pour autant la qualité technique et sonore : les Music One en sont d’ailleurs un parfait exemple.

La marque propose aujourd’hui trois gammes de produits : la première est dédiée aux professionnels, avec le modèle Pro 330 v2, la deuxième se destine aux mélomanes à budgets modérés, avec les Music One et Two, tandis que la série Harmony, positionnée sur le segment haut de gamme, coiffe le tout. Les Music One, dont il est question dans ce test, constituent donc aujourd’hui l’entrée de gamme de la marque.

Au-delà des produits, The Custom Art ce sont aussi des services, avec un « reshell » de qualité à bas prix, des embouts sur mesure – earmolds – pour toutes marques d’intras, mais aussi des recâblages sur demande. En matière de reshell – autrement dit le remoulage d’une paire de CIEMs pour en changer le propriétaire, ainsi que la possibilité de transformer vos intras universels en CIEMs –, The Custom Art propose qui plus est d’opter pour le silicone ou l’acrylique, grâce à une étroite collaboration avec un autre constructeur polonais, Lime Ears. Dernier service et non des moindres, Piotr Granicki peut adapter ses produits à vos exigences en termes de signature sonore. N’hésitez pas à en discuter avec lui, il est d’excellent conseil !

 

Des moulés polonais ça s’achète comment ?

 

Acquérir des CIEMs nécessite de disposer d’une paire d’empreintes auriculaires. Vous pourrez les faire réaliser auprès de n’importe quel audioprothésiste, mais il est néanmoins conseillé d’opter pour un professionnel ayant déjà l’expérience de ce genre de travail. Si l’audioprothésiste est néophyte en la matière, il vous faudra le guider. Trois conseils peuvent être formulés à ce titre : une prise profonde – c’est-à-dire allant jusqu’au second coude –, comprenant toute l’oreille – autrement dit tout le pavillon : conque, hélix, anthélix, tragus et antitragus –, et, dans l’idéal, compressive, afin d’avoir ensuite la meilleure isolation possible. Sur ce dernier point, il est nécessaire de savoir si vous pouvez supporter une telle pression dans l’oreille. Les personnes souffrant de troubles auditifs comme les otites doivent être vigilantes… au risque de ne pouvoir supporter leurs CIEMs par la suite.

Lorsque vous aurez vos empreintes, n’hésitez pas à envoyer plusieurs clichés par mail à Piotr ; sous plusieurs angles si possible. Il vous confirmera (ou non) qu’elles sont bien prises et que le modèle que vous avez choisi peut être réalisé. Rassurez-vous les Music One n’embarquent qu’un seul transducteur ; ces intras sont donc adaptés à toutes les oreilles. Il ne vous restera qu’à passer commande, envoyer vos empreintes et à vous acquitter de la somme due. Le délai de fabrication est actuellement de quatre à cinq semaines dès réception des empreintes.

Réfléchissez bien avant tout achat d’intras moulés, notamment sur le moyen ou long terme. En effet, ces intras étant construits à partir de vos empreintes, ils ne peuvent être parfaitement réutilisés par d’autres « en l’état » ; compliquant d’autant la revente du produit. Afin de limiter vos pertes dans un tel cas – si par exemple les intras ne correspondaient pas à vos goûts et exigences – The Custom Art inclut un service de transfert de propriété : pour 75 €, vos CIEMs seront remoulés à l’oreille du nouvel acquéreur. La revente est d’autant plus facile que Piotr Granicki publie sur Facebook votre annonce et que le nouveau propriétaire repart avec une garantie d’un an.

 

Silicone ou acrylique ?

 

On lit souvent que le silicone isole plus de l’environnement extérieur que l’acrylique. C’est une opinion dont il faut à mon avis se méfier car l’isolation dépend fortement de la qualité de l’empreinte utilisée. Plus celle-ci sera compressive, plus l’isolation sera importante ; le matériau fera ensuite valoir ses propres qualités. D’expérience, l’acrylique isole mieux des hautes fréquences que le silicone, ce dernier semblant en revanche plus performant en matière de basses fréquences. Dans l’optique de s’isoler, il est aussi important de considérer la signature sonore : un bas du spectre généreux donne en effet l’impression de mieux couvrir les bruits extérieurs et incite davantage à baisser le volume.

Pour ce qui est du confort, il est impossible de juger en lieu et place d’autrui. Les CIEMs en silicone ont souvent une canule plus longue, tandis que ceux en acrylique s’insèrent moins profondément, mais sont plus rigides. Concernant l’insertion, le plus rapide reste l’acrylique, suivi de près par les silicones « finition mate » ; suivent en queue de peloton les CIEMs en silicone «  finition brillante », légèrement plus long à insérer.

Du point de vue de la solidité, un CIEM en acrylique ne résiste pas à une chute trop importante, mais il se glisse aisément dans la poche sans risque de voir la canule se plier. À l’inverse, un CIEM en silicone peut tomber et être choqué sans trop de risques, mais il est fortement déconseillé de le mettre au fond de sa poche.

 

Qualité de fabrication

 

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The Custom Art s’améliorant au fil de la production, il est difficile de juger pour l’avenir. Concernant le modèle testé, la qualité des finitions n’est pas apparue au niveau de celle que l’on peut retrouver chez la concurrence en acrylique : la « faceplate » n’est pas lisse et l’ajout de laque à silicone est visible. Ce sont toutefois des défauts mineurs, qui restent acceptables pour un intra-auriculaire vendu autour de 200 € ; beaucoup moins lorsque le tarif flirte avec la barre des 1000 €.

Le câble est en revanche d’excellente facture. Il ne véhicule aucun bruit microphonique et les points fragiles que sont la prise jack et le splitter semblent bien solides. Il n’y a pas de guide-câble sur le câble non-détachable ; c’est confortable.

 

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Caractéristiques techniques

 

  • Mono-transducteur à armature équilibrée Sonion 2356 dit « vented » ou à fentes : un seul transducteur utilisé, il s’occupe de l’entièreté de la plage de fréquence (full-range)
  • Sensibilité de 109dB @1kHz @0.1V : une sensibilité faible au regard de ses concurrents
  • Impédance de 41 Ohm @1kHz : une impédance en revanche élevée
  • Plage de réponse en fréquence : 10Hz-18300Hz (+-20dB into 711 ICE coupler)
  • Advanced Horn nozzle design : le tube est prolongé d’une canule de protection
  • Vented receiver for better bass response : une première pour un moulé en silicone ; The Custom Art utilise un transducteur à armature équilibrée à double-fentes
  • Silicone body : un corps en silicone souple, idéal contre les chocs

Il est possible de choisir les Music One avec ou sans câble détachable. Le tarif passe alors de 189 à 225 €. Et s’il est vrai que la durabilité d’un intra à câble détachable est supérieure, les Music One avec câble non-détachable semblent vraiment solides. Après 8 mois d’utilisation régulière, qui plus est dans des conditions les mettant rudement à l’épreuve, je n’ai eu aucun problème à déplorer. Cette version est bien pensée, le jack semble pouvoir durer dans le temps et un nœud est coulé dans le corps de l’intra, le rendant ainsi plus difficile à arracher.

 

 

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Packaging

 

Les Music One sont livrés dans une boîte Pelican 1010 avec un absorbeur d’humidité et un cure canule. Une pochette semi-rigide vient compléter la boîte Pelican pour usage nomade.

Le package est complet et correspond ni plus ni moins à ce dont on a réellement besoin pour ses CIEMS.

 

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Les Music One sont livrés dans une boîte Pelican 1010 avec un absorbeur d’humidité et un cure canule.

 

Une pochette semi-rigide vient compléter la Pelican pour usage plus pratique en nomade
Une pochette semi-rigide vient compléter la Pelican pour usage plus pratique en nomade

 

Et le son dans tout ça ?

 

Lire un retour ou un test n’aide qu’en partie à se faire une idée du rendu sonore du produit : l’ultime essai en magasin avant achat sera toujours requis. Avec un CIEM c’est la même chose… en pire, car seul un achat peut vous permettre de vous faire réellement une idée. En désespoir de cause, essayer les intras d’une personne dont les formes d’oreilles sont proches des vôtres peut constituer une solution, mais certainement pas une panacée. Conscient du frein à l’achat de ses produits que cela constitue, Piotr Granicki n’est pas avare de conseils et délivre par ailleurs sur son site internet une courte description des Music One, ainsi que la courbe de réponse en fréquence :

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« To challenge 2-way systems and other expensive IEMs with just a single driver combined with advanced acoustic tuning.Sound-wise these IEMs are meant to be balanced across the spectrum. Deep yet not overwhelming bass resembling dynamic drivers. Clear vocals and detailed midrange. Extended and precise highs. Bright detailed and spacious in overall signature. Best for acoustic, pop, r&b, rap and electronic. 100% Custom Art house-sound. »

 

Confrontons cela à l’écoute. Les Music One étant des intras équilibrés, chaque registre est bien représenté et leur restitution s’appuie sur des qualités propres à chacun d’eux. La présentation est typée « laid back », donc relaxante. Malgré tout, ça cogne dans le grave, le médium n’est pas voilé et l’aigu file sans agressivité. Les Music One ne brillent nulle part en particulier, mais ils excellent comparés aux autres intras de cette gamme de prix. Les notes sonnent naturellement, il y a du corps et du poids, chaque registre est particulièrement travaillé, bref : de quoi concourir avec des intras à la technologie et au prix supérieurs. Les Music One frappent donc très fort d’emblée par leur excellent rapport qualité/prix.

Grave : c’est à mon sens l’un des seuls intras à unique transducteur capable de reproduire un tel bas du spectre. Les basses sont un peu texturées, offrent de la profondeur et un peu de « rumble » lorsque cela s’avère nécessaire. Par moment le grave est capable d’offrir de belles vibrations et de résonner dans l’espace, mais les notes ne pourront pas sonner aussi bas qu’il le faudrait. Dans les extrêmes, les Music One manquent clairement d’extension, ce qui se traduit par une faible tenue des notes. Ils proposent donc ce qu’il est au minimum possible d’attendre d’une reproduction naturelle et véhiculant de l’émotion.

La signature est très travaillée sur ce registre, mais les qualités sont vraiment limitées par la technologie. En effet, sur les pistes chargées en instruments, les Music One montrent des difficultés à offrir l’énergie nécessaire dans le bas du spectre et il sera préférable d’avoir une amplification nomade digne de ce nom pour en tirer le meilleur potentiel.

Médium : combiné au reste de la signature, le médium est la pierre angulaire de la restitution offerte par les Music One. Il impressionne par sa corpulence, sa hauteur et son positionnement central. Étonnant donc, mais il manque cependant de résolution, ce qui peut se ressentir sur la transparence de certains instruments comme les violons. L’avantage, en revanche, c’est que le médium passe très bien sur les mauvais enregistrements. Reste qu’un tel niveau de performance est rarement entendu sur un intra de cette gamme : par de nombreux aspects, les Music One font même penser aux ER4p d’Etymotic, avec leur bosse dans le médium et le haut médium ; à ceci près que les Music One disposent d’un léger rehaussement dans le bas médium, qui permet d’accrocher plus facilement la rythmique sur les musiques modernes.

La propension à la sibilance est importante avec les transducteurs à armature équilibrée et, au vu de la courbe de réponse en fréquence des Music One, il n’aurait pas été étonnant que ceux-ci soient quelque peu agressifs dans ce registre. Il n’en est rien, bien au contraire. Médium et haut médium sont parfaitement intégrés et influencent la perception de l’ensemble sans agressivité, ni proéminence.

Aigu : faire des aigus avec un transducteur à armature équilibrée n’est pas à la portée de tous les constructeurs ; la sonorité est souvent métallique et donne l’impression que les cymbales ont été remplacées par un concerto de cuisiniers. Atténuer cette sensation consiste donc souvent à voiler la restitution, et il est rare de rencontrer en ces contrées tarifaires une solution conjuguant clarté et extension, sans agressivité. C’est pourtant ce qu’arrivent à réaliser les Music One, par le biais d’un savant mélange entre une extension modérée et une faible agressivité, au service d’un son qui reste aérien et naturel.

Scène sonore : équilibrés et musicaux, les Music One savent aussi placer les instruments en largeur et en profondeur de manière assez précise. Ils peuvent toutefois manquer de réalisme – tant dans l’espace pris par chaque instrument que dans leur positionnement en hauteur –, mais c’est toujours comparativement à des produits bien plus onéreux. La performance ici est plus qu’honorable du côté de la profondeur de champ, mais la scène sonore reste tout de même « dans la tête ». Et si un manque de largeur se fait entendre, c’est à la fois un défaut et une qualité : grâce à cela, les Music One latéralisent peu la scène sonore.

Au final, même si les Music One donnent parfois l’impression de faire se chevaucher les instruments, jamais ils ne bavent et le tout concourt à offrir une scène sonore cohérente, sans perte de niveau sonore déconcertant sur telle ou telle fréquence. Notons tout de même que sur les grosses formations musicales les Music One auront du mal à faire jouer toutes les notes au même volume, notamment celles s’exprimant dans le bas du spectre.
Serrés les uns aux autres, tout particulièrement sur les grosses formations, les pupitres restent néanmoins correctement séparés, sans que la scène sonore soit vraiment aérée. On ressent moins cela en profondeur qu’en largeur, aspect sur lequel les Music One se démarquent bien ; n’espérez cependant pas naviguer à votre guise d’un instrument à un autre.

Le détail : ce n’est pas vraiment le point fort des Music One, même si leur quantité, notamment dans le médium et le haut médium, est supérieure à la moyenne dans cette gamme tarifaire – que ce soient les UM20 de Westone ou encore les SM2v2 d’EarSonics, qui sont pourtant des deux voies proposés à un tarif plus élevé !

Tolérance à la source : les Music One sont sensibles à la source ; parce qu’ils ont besoin d’une bonne amplification pour révéler l’entier potentiel de leur scène sonore – notamment en termes de détourage des éléments de la scène –, parce qu’ils peuvent offrir un rendu organique et naturel s’ils sont bien alimentés, mais aussi parce que l’extension des notes s’en ressentira. Un Sansa Clip Zip saura donner l’essentiel de ce dont sont capables les Music One, mais branchez-les à un iBasso DX-50 ou à un Fiio X3 et vous entendrez là toute l’étendue de leurs capacités !

 

Conclusion

 

Ces dernières années, les CIEMs se sont démocratisés auprès du public audiophile, en particulier grâce à l’arrivée sur le marché de nouvelles marques, au savoir-faire souvent inégal, mais proposant du sur-mesure à un tarif compétitif. The Custom Art fait partie de ces nouvelles compagnies, mais se distingue de la concurrence par son usage ingénieux du silicone et des tubes, et plus encore par la qualité du rendu sonore de ses produits.

Si vous cherchez le confort et la qualité sonore dans un budget contenu, alors les Music One peuvent y prétendre sérieusement. Rares sont les intras pouvant rivaliser avec les Music One dans cette gamme de prix, surtout si l’on tient compte du fait que ce sont des moulés. Centrés sur le médium, les Music One sont tout aussi capables dans le bas du spectre, et proposent des aigus fins, rendant l’écoute à la fois enjouée et reposante. Ils sauront montrer tout leur potentiel s’ils sont branchés sur une source de qualité, mais le plaisir d’écoute ne sera pas gâché sur un modeste Sansa Clip Zip ou un smartphone.

Les Music One constituent l’entrée de gamme de The Custom Art, mais quelle entrée de gamme ! Qualité de son, confort, prix, service client, The Custom Art mérite largement 5/5 pour ce produit de qualité à la portée de toutes les bourses.

 

 

10 thoughts on “[TEST] The Custom Art Music One”

  1. Excellentissime test, Vic. Grâce à toi, j' »entends » ces Music One.
    Juste une question: tu as évoqué le gain qualitatif qu’apporte au rendu sonore de ces moulés l’insertion d' »une amplification nomade digne de ce nom » entre eux et la source, en particulier pour la restitution des graves. Aurais-tu des suggestions à nous donner en la matière? Pensais-tu à des amplis en particulier?
    En tout cas, merci mille fois pour ce beau travail aussi informatif qu’agréable à lire!

  2. J’ai pu essayer les Music One sur un Pico Slim d’HeadAmp et plus récemment sur le C421 de JDSLabs, tous deux couplé à un iPod Classic. Par rapport à l’iPod seul c’est très sensible dans la tension et la tenue des notes dans le bas du spectre. Toute proportion gardée que c’est un mono transducteurs et que le gain marginal est à ramener à la technologie qu’il embarque.
    Je n’ai pas pu essayer tes amplis avec, mais nul doute que cela s’entende.

  3. C’est malin Vic, l’envie m’était passé depuis le meeting où tu me les a fait écouter … mais c’est revenu à 100% à la lecture de ton test ! Je ne te dis pas « merci » !! :’-(
    (^-^)

  4. Je me retrouve bien dans ta review. Pour ma part j’aurais juste souhaité un peu plus de soundstage notamment en profondeur, mais pour le reste, rapport qualité-prix imbattable ! Le luxe du custom à pas cher !

  5. bravo pour le test Vic : c’est suffisamment détaillé et pour autant compréhensible pour tous. Et le nec plus ultra est que tu donnes envie séance tenante de chausser ces moulés 🙂 Merci. Piotr devrait utiliser ta review pour les frenchies.

  6. Pingback: Test des Custom Art Harmony 8 Pro | TellementNomade

  7. Je relis ce test alors que j’ai les Music two dans les oreilles et j’y retrouve très clairement les même traits de caractère 😉 . je pense que j’en ferai un feedback complet aussi 🙂

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