[Test] ACS Encore

Les ACS Encore notre rédacteur en redemande, mais sans les mésaventures qui vont avec… Voici son test.

Avertissement : le rédacteur est l’unique responsable des propos tenus ci-dessous. Une note de référencement est fixée en fin d’article : elle ne résulte que de son appréciation générale. L’acronyme CIEM est employé pour « Custom In-Ear Monitor » ou, pour les non-anglophones, écouteur intra-auriculaire « sur-mesure » ou « moulés ».

 

La marque

La société ACS est parmi les pionnières dans la construction de custom in-ear monitor (CIEM), pourtant ses produits sont rarement dans les comparatifs, que ce soit en France ou à l’international. Le site français de la marque est d’ailleurs très en retard, sinon laissé à l’abandon, depuis la sortie courant 2015 de leur nouvelle gamme. Leurs produits sont néanmoins distribués dans en Europe depuis 2012 par la société EarCare Développement.

Pour les connaisseurs, ACS n’est pas non plus réputé pour lancer régulièrement de nouveaux produits, en cela ils dénotent avec une concurrence dès plus acharnée sur ce créneau, capable de sortir plusieurs produits par an. Longtemps son vaisseau amiral a été le T1, triple transducteurs trois voies en silicone, mis à jour sous le nom d’Evolve, quand la concurrence s’attachait à développer des intras embarquant de plus en plus de transducteurs à armatures équilibrées. Depuis le premier trimestre 2015 ACS propose enfin un nouveau haut de gamme, le Encore, équipé de 5 transducteurs séparés par 3 voies et 2 conduits.

 

Services et produits associés aux ACS Encore

La paire de CIEMs présentée ici est au tarif de 996€, comprenant une prise d’empreintes auditives, d’une valeur de 20€, remboursée si celles-ci est effectuée ailleurs que chez un partenaire d’EarCare Développement. Une fois les empreintes envoyées à EarCare Développement le temps de fabrication est d’environs deux à trois semaines, mais cela reste indicatif tant le service d’ACS semble varier d’une personne à une autre.

Caractéristiques techniques des ACS Encore :

  • Nombre de transducteurs :  5
  • Matériau : silicone médical, finition laque flexible, dureté de 40 Shore
  • Type de moule : conque complète
  • Câble : détachable, Linum BaX de longueur 1,1m
  • Type de connecteur : jack court et droit de 3.5mm
  • Plage de fréquence : 20hz-21Khz
  • Sensibilité @ 1Khz : 120.5 dB
  • Impédance @ 1Khz : 85 Ohms

Le packaging est le même pour tous les customs d’ACS et comprend :

  • Les CIEMs avec un câble Linum BaX T2
  • Un range câble
  • Une boîte de rangement ACS
  • Une housse ACS
  • Une crème d’insertion
  • Un dessiccateur portatif
  • 2 sachets déshydratant
  • Un livret d’information

ACS est le premier constructeur à fournir à la fois un dessiccateur portatif ainsi qu’un câble de la marque Linum avec ses produits, deux très bons points en plus des autres accessoires fournis.

Note : 5/5

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Qualité de fabrication

ACS ne propose aucune personnalisation hormis le coloris, dont le descriptif est d’ailleurs peu clair sur leur site internet, ce qui ne les empêche pas d’avoir une qualité de fabrication médiocre, sinon déplorable. Le shell est certes exempt de bulles, mais la faceplate a un rond de remplissage apparent, aujourd’hui disparu chez la plupart des constructeurs. En comparaison, Custom Art propose une multitude de coloris, mélangeables, ainsi de nombreuses possibilités de personnalisation de la faceplate. De plus, car cela n’est pas tout, le placement des connecteurs T2 est asymétrique et malaisé, causant de désagréables maux à l’avant de l’oreille et ayant nécessité de nombreux allers-retours avant que le constructeur ne s’en rende compte et rectifie, toujours de façon asymétrique, le tir.

Enfin, la durée de vie des ACS Encore était censée être excellente, moulé dans un silicone médical réputé, livré avec un dessiccateur, le développement des micro-moisissures dans l’électronique n’était pas censé se produire. Pourtant les dysfonctionnements apparurent après quelques mois d’usage quasi-quotidien seulement malgré un entretien soigneux. Il semblerait en effet que la silicone utilisée ne soit pas aussi efficace que l’acrylique vis-à-vis de l’humidité et des mouvements subis par l’électronique. L’écouteur droit a ainsi cessé de fonctionner moins de 6 mois après le dernier passage en atelier, j’ai donc abandonné le service-après-vente d’ACS pour me tourner vers Custom Art pour un remold en acrylique rempli de silicone afin de conserver les caractéristiques acoustiques excellentes des ACS Encore et bénéficier de la durabilité de l’acrylique.

Note : 1/5

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Confort et isolation

On l’a vu, ACS utilise du silicone pour construire ses CIEMs, comme tant d’autres, mais c’est bien le premier constructeur que je connaisse à proposer une crème d’insertion pour les premiers usages… Et celle-ci est vraiment nécessaire au risque d’être douloureuse. ACS utilise la silicone SterlTouch de haute qualité, pourtant il n’y a pas de différence notable avec celle utilisée par Custom Art ou Spiral Ears.

L’isolation est assez similaire à celle offerte par ses concurrents, l’empreinte est certes essentielle pour l’optimiser, mais la coupe du CIEM par le fabricant est tout aussi déterminante. La sensation de verrouillage est plus importante qu’avec les CIEMs de Custom Art, Spiral Ears ou d’EarSonics, car la partie du shell qui prend l’hélix est légèrement plus longue que sur ces derniers. Cela donne l’impression d’être correctement isolé autant à gauche qu’à droite, ce qui s’avère une bonne chose au vu des problèmes de fit possibles, mais le confort, bien qu’excellent, est moindre que celui des CIEMs des autres marques citées.

Cela rend aussi leur insertion et leur retrait plus longs que la pour plupart des CIEMs, bien que, selon l’usage, la différence puisse sembler minime. Reste que les Encore ne sont pas aussi polyvalents de ce point de vue que les CIEMs en silicone matte ou en acrylique.

Note : 3,5/5

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Câble et connecteur

Les connecteurs T2 recessed sont la fausse bonne idée d’ACS pour sa nouvelle gamme. Partant d’une base intéressante, car petits et sans rotation pouvant entraîner du jeu, ces connecteurs se détachent bien trop facilement et souffrent d’une excessive fragilité. Outre que cela entraine un prix important pour un câble de remplacement (94,5€), le T2 n’étant pas un standard de l’industrie, il est plus difficile, voire impossible, de trouver un câble alternatif à celui vendu par Linum ou ACS.

L’initiative de passer par Linum est en revanche intéressante, car leurs câbles sont de bonne facture, extrêmement fins et exempts de bruits microphoniques, ils savent rapidement se faire oublier lorsqu’ils sont portés. Leur mini-Jack n’est certes pas coudé mais sa petitesse suffit pour qu’il ne pose pas trop de soucis. Vous pourrez d’ailleurs en retrouver un compte rendu plus détaillé ici.

Note : 1/5

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Et le son dans tout ça ?

Les ACS Encore ont été utilisés durant 1 an sur plusieurs sources (Sansa Clip Zip, iPhone 5S, Hidizs AP100, Fiio X3II, iRiver AK100 MKII, Lotoo PAW5000, Fiio M3, Xduoo X2, Cowon Plenue D, Pico Slim) et en comparaison directe avec les EarSonics EM32, paire de CIEMs d’un tarif similaire, ainsi que les Spiral Ear SE5way Ultimate (SE5U), vendus pour 700€ plus chers. Une bonne connaissance des Harmony 8 Pro (H8P) a permis de les comparer de mémoire.

Résumé

A retenir : organique, énergique

Sans appareil de mesure il est toujours aventureux de dire que tel ou tel intra sonne en V, en U ou encore en W. En comparaison avec d’autres CIEMS, les Encore proposent plus de grave que de médium ou d’aigu. Cela dit, selon la présentation, les voix masculines et féminines peuvent être frontale, de même, les instruments dont les harmoniques se trouvent dans le médium et le haut-médium ont la part belle, notamment les instruments à cordes et à vent comme les violons ou les clarinettes. Reste que – sur du rock comme Led Zeppelin, Dire Straits ou The Who – les voix sont souvent moins fortes que les autres instruments, paraissant quelque peu plus reculées sur scène que les instruments.

En comparaison des autres CIEMs, les ACS Encore sont résolument sombres et organiques, sans pour autant laisser de côté le détail et la scène sonore. Ce qui caractérise en effet le plus ces intras n’est pas une signature mais bien l’image sonore qui en ressort : énergique. La présentation des instruments et des voix est corpulente, épaisse, à tel point que cela n’est pas comparable avec les autres CIEMs haut de gamme dont je dispose ou que j’ai pu tester, cela va notamment bien au-delà de ce dont sont capables les SE5U. Préciser cela en appuyant autant sur cet aspect dans un test c’est surtout prévenir le lecteur que ce type de sonorité ne pourra absolument pas plaire à tout le monde, tout du moins ceux cherchant une précision chirurgicale, pouvant découper le mixage de la piste. En résumé, les ACS Encore proposent donc une écoute engageante et chaleureuse aux caractéristiques sonores hors du commun par rapport aux autres CIEMs acryliques ou silicones que j’ai pu écouter.

Note : 8,5/10

Sensibilité

Les Encore semblaient en théorie assez peu sensibles avec leur haute impédance à 1khz et leur sensibilité.  Pourtant, en pratique c’est un CIEM extrêmement sensible : le volume peut en moyenne être divisé par deux voire trois en comparaison des autres.

Cela a plusieurs conséquences à l’usage :
– A bas volume il est possible de tenir sans difficulté le bas du spectre avec des baladeurs à la sortie casque peu puissante. L’impact se perçoit d’autant mieux avec seulement quelques crans de volume. On perd certes en ampleur, notamment sur les nappes de médium des synthétiseurs, les notes de violons, ou le rendu énergique des guitares électriques, mais l’impression d’énergie reste plus importante qu’avec des EM32 ou des Harmony 8 Pro. Les SE5U offrent exactement la même sensation ici.
– Malheureusement avec une telle sensibilité les ACS sont très intolérants au souffle. Rares sont les sources qui ont pu les alimenter sans les transformer en soufflerie. Que ce soit l’Hidizs AP100 ou le Xduoo X2, le souffle a toujours été audible, même à volume relativement élevé. L’iPhone 5S, le Clip Zip ou encore l’AK100 MKII s’en sortent beaucoup mieux mais lâchent prise à bas volume dans le grave, tout du moins plus que le Fiio X3II, le Lotoo PAW5000 ou encore le Cowon Plenue D.
– Cette sensibilité est à la fois un avantage et un inconvénient, car, à la différence des EM32, la sonorité Encore ne se voile pas à bas volume et ne nécessite pas de monter de plusieurs crans pour percevoir la puissance d’un mix, mais contrairement aux Earsonics le souffle s’entendra d’emblée sur les mauvaises sources. Sur ces points les SE5U fonctionnent parfaitement à bas volume sans être perturbés par les sorties casque parasitées.

Note : 7/10

Détails et articulation

Les Encore sont détaillés, mais loin d’être analytiques, autrement dit le focus n’est pas fait sur les micro-détails difficilement audibles mais sur la globalité de la restitution. En cela ils sont très différents de ce que proposent les H8P, et finalement assez éloignés des SE5U qui arrivent à offrir à la fois une focalisation analytique et globale. C’est finalement des EM32 dont les Encore sont le plus proches, bien que les EM32 aient un focus jouant sur la profondeur de scène alors que les Encore ont une présentation plus frontale. Il est toutefois notable qu’un câble de meilleure qualité permet d’éclaircir le focus sur les micro-détails sans rendre les Encore analytiques.

Les détails et micro-détails seront certainement plus évidents à cerner avec les Encore qu’avec les EM32. Cette analyse est néanmoins moins vraie dans les aigus, où les EM32 font ressortir beaucoup plus d’harmoniques et auront plus d’aisance à articuler le détail de plusieurs instruments jouant dans l’aigu en même temps. Cette facilité est accentuée par la finesse de l’image sonore des EM32 alors que les Encore sont beaucoup plus organiques.

Le médium des EM32 et des Encore est similaire en résolution, détails et séparation. Les SE5U apportent ici plus de transparence, de résolution et d’aération.

La résolution du grave et de l’infra-grave est comparable à celle que propose les  SE5U, avec cette même impression d’énergie, quand les EM32 manquent de cohérence, de précision et de détails. Les caractéristiques des notes dans le grave, comme le début et fin de note (attack & decay) sont très similaires entre les SE5U et les Encore, alors que les EM32 ont une attaque plus rapide, moins résolvante, mais une fin de note beaucoup plus lente, faisant prendre de l’espace à la note, mais lui faisant perdre en finesse.

L’articulation entre les registres des Encore est bonne, mais elle n’est pas exceptionnelle  comparée à celle des SE5U ou les S-EM9 d’EarSonics. Les ACS Encore sont au niveau des EM32 et légèrement inférieure à ce que propose  les H8P, qui grâce à leur espace sonore offrent une lecture plus articulée des registres.

Note : 8/10

Scène sonore et positionnement

Avec un grave de cette densité et des aigus présents mais tamisés, la scène sonore est loin d’être la plus spacieuse et se révèle moins large et profonde que celle des EM32 ou des SE5U. La cohérence du positionnement des instruments ainsi que le placement central des voix sont néanmoins excellents. Les instruments ont de la hauteur, sont placés avec précision et étagement, notamment, lorsque les Encore sont correctement alimentés. Une bonne amplification contribue fortement à offrir un espace sonore digne de ce dont sont capables les Encore, et cela vaut pour tous les CIEMs.

Quand les EM32 peuvent donner l’impression de sonner creux dans un espace sonore vide lorsqu’il y a résonance/écho des sonorités, les Encore sonnent plein. Dans ce contexte les SE5U sonnent quelque peu moins plein, mais leur résolution est supérieure, la propagation de l’écho plus importante. Les Encore ont les mêmes propriétés que les SE5U, mais leur sur-représentation dans le grave limite la taille de leur scène sonore.

Comme dit en résumé, un CIEM plus analytique, disposant aussi de plus d’aigus comme un Harmony 8 pro, offrira des qualités dans la précision et la scène sonore dont ne sont pas capables les Encore. A contrario, ces derniers sont en mesure de sortir sans effort une énergie propre aux casques grâce à une image sonore extrêmement organique.

Note : 7,5/10

Signature sonore

L’affirmation suivante n’est pas une vérité générale, mais c’est néanmoins ce que j’ai constaté : un CIEM en silicone ne sonne pas comme un autre en acrylique. Le matériau qu’est la silicone a tendance à accentuer le bas du spectre quand l’acrylique a tendance à accroître les résonances et finalement les sifflantes dans le haut-médium. Dans un cas comme dans l’autre le matériau fait la qualité de ses défauts, on s’en rend d’autant plus compte avec les ACS Encore.

Comme les SE5U, les Encore savent faire du grave, et le font avec une ridicule facilité. Si les T1 manquait de grave, ACS l’a bien compris en concevant les Encore. Ils attaquent en bas avec rapidité et impact, la fin de note est rapide et les traînes sont compactes et épaisses : cela contribue à donner l’impression d’énergie véhiculée sans effort évoquée précédemment.

Le registre grave n’est pas envahissant mais il est présent plus que de nature et oriente la rythmique sur les pistes qui en sont pourvues. A la différence des SE5U, les Encore utilisent souvent ce registre et appellent grave et infra-grave avec moins de tempérance. Le vrombissement est donc souvent audible, bien plus détaillé que celui de l’EM32, mais tout de même loin d’être aussi présent.

Comme dans les EM32, le grave est viscéral, charmeur, on s’y habitue vite, mais un retour aux SE5U est toujours intéressant car avec un tel grave on passe plus facilement à côté du médium et de l’aigu, même s’ils ont de belles qualités. Indéniablement, la relative neutralité des SE5U comme son excellente transparence – ou la taille de sa scène sonore – font que les Encore donnent l’impression de sonner gras en comparaison.

Le médium des Encore, et plus particulièrement les voix, les saxophones, violons, minimoogs ou synthétiseurs, est extraordinaire. A la fois dense et détaché du reste des instruments, il joue sur une plage fréquentielle qui est pour moi l’essence de la marque ACS. Quel médium ! Le saxophone ténor de Getz est palpable, corpulent, puissant, d’une épaisseur impressionnante et éclairé ! Comme avec certains casques sédentaires haut de gamme, l’écoute des instruments à vent donne vraiment l’impression de ressentir le souffle s’en échapper.

Reste que leur médium est probablement moins transparent que celui des SE5U, mais le focus proposé permet de véhiculer plus d’émotions que ces derniers. Si le médium des EM32 est engageant, donnant envie de chanter et de sourire, celui des Encore donne envie de s’y plonger et comme souvent avec tout matériel audio, de monter le volume pour le ressentir plus encore.

On emploie souvent l’expression laid back pour caractériser, ou non, les voix. Cette caractéristique, rendant les voix plus ou moins relaxantes ou agressives, est difficilement employable pour les Encore. Les voix sont souvent en devant de scène, elles ne sifflent jamais, mais leur présence est telle qu’elles ne sont reposantes qu’en ne dépassant pas un certain volume, ce qu’il est tout à fait possible de faire avec les EM32 ou les Pro330v2 de Custom Art.

L’aigu est légèrement moins présent que le reste, mais est tout aussi audible en fond de scène, grâce au bon étagement. C’est cela qui rend la signature sonore des ACS Encore douce, tout à la fois qu’énergique. J’aimerais dire « liquide » mais je ne sais pas si cela parle à tout le monde, car même s’ils sont souvent en arrière-plan, les aigus ont de l’extension et donnent l’impression de ruisseler. Les premières écoutes m’ont fait penser à un son très feutré avec des aigus en retrait, mais après plusieurs minutes les aigus ont gagné en présence, détails et précision. On se rend compte ensuite que le triangle et les cymbales du titre Positive Vibration de Bob Marley n’ont pas disparus mais sont bel et bien présents.

Comparativement aux EM32, qui ont plus d’énergie dans l’aigu grâce à un accent mis sur les harmoniques, et aux H8P, qui ont des aigus plus proéminents, les Encore sont plus permissifs sur la qualité des enregistrements et de leurs encodages.

 

Conclusion

Avec les Encore ACS peut se targuer d’avoir enfin rattraper, sur le plan sonore, une concurrence qui depuis quelques années avaient largement dépassé les standards établis avec les ACS T1. Pour un haut de gamme ne dépassant pas le millier d’euros, les Encore se situent sans difficulté – mais avec quelques défauts de conception – parmi les meilleurs CIEMs à la vente actuellement.

Le son produit par le vaisseau amiral de la marque britannique est un véritable coup de canon ! Un grave épais et puissant, un médium comme éclairé et un aigu doux, soyeux mais étendu, pourraient résumer la signature sonore de ces CIEMs qui sortent des sentiers battus par ses concurrents ; mais seul leur écoute sur le long terme peut prétendre résumer le plaisir qu’ils véhiculent.

Reste que malgré toutes les qualités acoustiques évidentes dont disposent les Encore, leur distribution et leur construction pâtissent de trop nombreux défauts pour qu’ils puissent être recommandable. Une construction hasardeuse, un connecteur T2 médiocre, un entretien plus que régulier indispensable pour lutter contre l’humidité, et un contact avec le constructeur difficile – sinon impossible – si vous vous trouvez en France, font qu’il vaut mieux trouver ce produit en occasion pour le faire re-mouler chez un tiers, plutôt que de l’acheter en neuf. Dommage, ACS aurait pu frôler l’excellence pour un tarif digne de celui de ses concurrents asiatiques, mais avec une construction bien européenne. Comme quoi…

Note : 7/10

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