[Feedback] Mes premiers moulés, les 64Audio A8

Passer aux intras moulés est toujours une étape qui renvoie à de nombreuses interrogations et hésitations : je le fais ou pas ?
tnerolf a décidé de franchir le cap et vous le raconte cette semaine.

La marque

Pour les Tniens qui ne connaissent pas encore cette marque américaine, commençons par une brève présentation de 64 Audio…

Basée aux États-Unis, à Portland, cette petite structure a percé sur le marché des intras moulés avec une approche tarifaire agressive mais sans concession sur la qualité, en misant sur des productions en petite série assemblées à la main. Son nom d’origine était 1964 Ears et, suite à l’adoption d’une nouvelle technique de fabrication et du renouvellement de leur catalogue, notamment avec le fameux module ADEL, elle a opté pour 64 Audio.

Le module ADEL est une sorte de valve de décompression permettant de conserver le signal sonore intact et d’éviter le retour de pression après impact sur le tympan. (https://asius.myshopify.com/pages/technology)

Les premiers modèles de cette marque, 1964-Q et 1964 V6, ont reçu de nombreux éloges. Quoique leur signature soit très marquée dans le bas du spectre, ces intras sur mesure présentent des qualités audiophiles indiscutables et ont de suite rivalisé avec les ténors du marché.

L’entreprise s’est développée, passant de cinq personnes à sa création à cinquante au mois de juillet dernier. Dans le même temps, grâce à l’impression 3D, le délai de production d’une paire de moulés 64 Audio est passé, en moyenne, de trois mois à un mois environ – voire quinze jours – pour qui est prêt à payer les 400 $ du rush order.

Aujourd’hui 64 Audio propose à son catalogue neuf modèles de moulés et huit modèles d’intras universels, les uns et les autres comportant un nombre de drivers allant de un à douze.

Chacun des intras personnalisés possède sa signature propre et s’adresse a priori aux professionnels de la scène. Leurs qualités audiophiles hors normes leur ont cependant permis de satisfaire également le public de passionnés que nous sommes.

 

Pourquoi des moulés ?

Amateur de son depuis quelques années déjà, j’ai pratiqué du DJing pendant dix ans et pas mal tourné en concert avec des amis musiciens. Mais bon, je ne jurais que par mon HD-25 : il n’y avait rien qui lui arrivait à la cheville pour moi ! Puis je suis tombé dans l’audiophilie il y a peu, notamment grâce à Tellement Nomade. J’ai fait quelques acquisitions douteuses à mes débuts avant de prendre le temps d’écouter vraiment le matériel, de me faire des playlists, d’aller lire des reviews…

Ne pouvant pas me permettre des folies budgétaires, j’ai toujours opté pour le raisonnable (et encore : allez dire au quidam moyen que 100€, pour une paire d’écouteurs, c’est dans la limite du raisonnable…).

Mais depuis 3 ans, les intra moulés représentaient pour moi le graal sonore. Etant souvent en déplacement, j’ai cassé de nombreux casques et au final seuls les intras avaient une durée de vie suffisante à mes yeux et surtout un encombrement ultra réduit !

J’ai toujours écarté les connections sans fil et autres gadgets comme les réducteurs de bruit car ces « innovations » se font selon moi au détriment de la qualité et exigent bien souvent un budget démesuré or je ne me voyais vraiment pas payer 400€ pour avoir l’impression d’avoir la tête sous dix mètres d’eau, avec un son baveux et en retrait !

J’ai donc testé pas mal d’intras, de l’entrée de gamme au très haut de gamme.

Aujourd’hui, je sais que deux qualités sont pour moi essentielles : le fit et l’isolation.

Un bon fit, ni trop intrusif ni trop lâche, du moins avec les embouts proposés par les marques, est déjà super rare dans mon cas. Mes conduits auditifs étant très étroits, je suis souvent obligé de passer sur les embouts XS qui n’isolent pas assez, ce qui provoque une déperdition des médiums.

Une bonne isolation donne vie au rendu des intras ; leur son devient plus chaleureux et palpable. Mais souvent cette isolation se fait au détriment du confort. Fatalement, il faut bien s’enfoncer les embouts pour profiter pleinement des qualités de nos intras et cela se traduit souvent par de la gêne à long terme, voire des douleurs… J’ai pu tester pas mal d’embouts et bien que certains soient vraiment isolants et relativement confortables pour moi (telles les mousses Comply), il arrive toujours un moment où je dois faire une pause.

Mais bon, le monde des intras moulés ce n’est pas la FNAC ! Les essayer est un doux rêve et comme  personne n’a vos « oreilles », on doit passer de longues heures à éplucher les forums, lire des reviews…

Au final j’ai longuement hésité entre deux paires d’intras et c’est pour 64 Audio que j’ai craqué.

sans-titre

 

Des A8, cela se mérite !

Je lorgnais sur 1964 Ears depuis quelques années, attentif à toutes les sorties de cette marque. J’avais déjà failli cassé ma tirelire pour une paire de V6 mais le budget m’a rappelé sur terre très vite.

Bref, j’ai attendu 3 ans.

J’ai eu la chance de pouvoir envisager un gros craquage et c’est là que l’aventure commence.

Car qui dit moulé dit prise d’empreintes… Heureusement le forum des TNiens m’a bien rencardé sur les adresses. Mais au final, j’ai opté pour un audioprothésiste de quartier qui m’a considéré comme un Martien. Jamais personne ne lui avait demandé de prise d’empreinte pour des intras ! D’où epic fail : les empreintes n’étaient pas conformes. Heureusement l’assistance technique de 64 Audio m’a dit d’y retourner de suite pour une nouvelle prise et m’a indiqué comment procéder au mieux : cette fois, c’était moi qui guidais l’audioprothésiste ! Car pour de bonnes empreintes, il faut vraiment mettre la dose de silicone et bien la compresser pour éviter le moindre manque. On a fait 4 prises.

S’ensuivirent photos et mails à 64 Audio qui me répondit sous 24 heures : « Ok, send them and we’ll make some magic tricks ! »

Je prépare donc mon petit colis avec mes empreintes. Par mesure de précaution, j’achète même un mini-tupperware pour éviter leur écrasement  !

Et là j’avais 5 jours maximum pour valider ma commande.

J’en ai fait, des itérations de finition, avec l’interface de 64audio (https://www.64audio.com/designer/#model) !

Puis il a fallu choisir, mon budget étant limité à 1500 $.

J’ai hésité assez longuement entre A8 et A6, avant d’opter pour les 8 drivers. Avec quelques petits trucs en plus (câble, boîte de rangement), cela faisait 1600 $. Tant pis : je me lance !

A partir de là, j’ai commencé à passer par tous les états : euphorie, stress, peur, joie, … Je n’avais que le bandeau de progression du site pour me tenir informé. Je ne ne voulais pas les harceler mais bon, j’ai dû rafraîchir cette page de suivi au moins 10 fois par jour pendant toute l’attente !

Et j’ai finalement reçu LE mail tant espéré : « Your 64 AUDIO order has been shipped ! ».

En tout, un mois pile à patienter.

 

Premier contact

Les A8 m’ont été envoyés dans une enveloppe cartonnée de DHL qui est arrivée dans un état relativement correct.

L‘emballage est minimaliste : une simple pochette de film à bulles protège les précieux, les accessoires étant pour leur part rangés dans un sachet zippé. Sur ce point-là, j’avoue que j’ai trouvé l’histoire un peu légère…

De retour à la maison, je déballe, j’observe… La pression monte… Ils sont magnifiques !

Je les essaie. Le temps de comprendre comment on les insère proprement et hop ! ils sont en place. Je prends ce que j’ai sous la main : mon iBasso DX50 et quelques FLACs que je connais bien.

PLAY !

En cinq secondes, mon visage s’est illuminé d’un grand sourire jusqu’aux oreilles : je n’ai pas claqué autant d’argent pour rien. C’est vraiment une dinguerie. Tout est là, même les petits sons qu’on n’entend jamais ! Le niveau de détail est tel que mon cerveau a du mal à l’appréhender immédiatement, d’autant qu’il est associé à une dynamique incroyable. Ça descend terriblement bas, tout le spectre est tenu et la scène sonore monstrueuse. Je passe une heure sans lâcher le DX50. Je parcours son contenu, histoire d’avoir une impression rapide de l’étendue des possibilités qu’offrent mes nouveaux compagnons.

J’ai même rigolé tellement j’ai été bluffé sur certains morceaux ! Je pense notamment à un concert acoustique où je n’avais jamais entendu le public, or là c’était différent, le public je l’avais en face de moi, à quelques mètres… Sensation étrange d’être sur la scène et non devant… Je suis assis au milieu des chanteurs !

Et puis j’ai découvert des chœurs sur des titres que j’avais pourtant écoutés des centaines de fois. Là, ils n’étaient plus couverts ni mélangés avec la voix du chanteur. Effet waouh garanti !

Les puristes me diront que les A8 sont basseux : ils le sont, je ne démens pas, mais le dynamisme de ces moulés leur donne impact, clarté et chaleur ainsi qu’une scène sonore incroyable.

 thumb-3

Le son

Les A8 sont très faciles à driver. En général j’ai baissé de 30% le volume de toutes les sources pour trouver mon sweet spot sonore.

Les spécificités techniques parlent d’elles-mêmes :

  • impédance : 18Ω @ 1kHz
  • sensibilité : 117dB/mW
  • amplitude fréquentielle : 10Hz – 20kHz

Conseil : Prenez garde à toujours mettre vos sources à volume minimum avant d’enficher le jack…

 

Premières impressions

Une fois les A8 correctement insérés, on est rassuré par l’isolation sonore procurée par ces intras qui, en quelques instants, se font oublier. Je n’ai jamais connu ce confort avec des intra universels. Rien que pour cela, mon retour sur des non-moulés ne sera pas demain la veille !

Aux premières notes, la séparation (sur la bonne source et les bons fichiers) est bluffante, voir même pertubante pour qui n’y est pas habitué. L’image sonore délivrée par les A8 ne souffre par ailleurs pour moi d’aucun défaut.

 

Scène et séparation : 9/10

Une fois votre source fétiche bien calibrée, vous plongez au cœur de la scène sonore. Comme je l’ai déjà dit, contrairement à de trop nombreux casques que j’ai pu tester, vous êtes au milieu de la scène et non devant — sensation que les musiciens connaissent bien avec les retours de scène à la base. De ce point de vue « professionnel » les A8 font excellement bien leur travail.

La séparation est surtout incroyable avec les enregistrements qui ne mettent pas forcément le chanteur en avant. Sur ce type de morceau la magie opère et vous avez une impression de spatialisation et de profondeur très agréable. Cela est particulièrement remarquable dans le rendu des reverbs et les échos. Sur quelques pistes, j’arrive même à suivre la répercussion du son dans la pièce !

 

Basses : 9,5/10

J’aime quand c’est rond, j’aime quand cela frappe, j’aime quand c’est appuyé…(© C. Lignac)

Aucune des basses, je dis bien aucune des basses, que j’ai pu écouter sur les A8 ne m’ont jamais déçu. La précision de l’étagement de la scène, sur ces intras, permet de décortiquer ce registre dans toutes ses résonances et l’on ressent autant l’impact que la traîne des graves. Avec quatre drivers dédiés, le travail dans ce secteur fréquentiel est toujours propre, maîtrisé, au service de la transparence.

 

Médiums : 8/10

Les médiums sont toujours la bête noire des systèmes d’écoute, ces fréquences étant particulièrement compliquées à rendre. Les voix douces sont très bien restituées par les A8 et les timbres sont d’une justesse impressionnante. Plus on monte le volume, plus les bas-médiums ont tendance à passer au second plan mais ils restent tranchants et bien placés. Le haut-médium est assez neutre mais il lui manque juste un petit quelque chose pour être magique. Enfin, c’est pour moi parmi les médiums les plus justes que j’ai pu écouter jusqu’à présent.

 

Aigus : 9/10

Les aigus sont charnels, vibrants. Ils chatouillent l’oreille mais sans rien d’agressif. Même sur les larsens, ils restent agréables ! Il semble que le module ADEL aide énormément à réduire la fatigue auditive que peut parfois procurer la restitution de ce registre.

Les hautes fréquences ont la fâcheuse manie à tendre vers la sibilance ; 64 Audio nous permet ici de ne pas en souffrir. Les cymbales, les instruments à vents sont restitués de manière limpide et cristalline.

 

Musicalité : 9,5/10

Ces intras moulés m’ont fait découvrir une musicalité surprenante. La largeur de scène associée à des basses ensorcelantes produit une musicalité vivante, qui « respire » et donne une impression de plénitude.

Attention : la dépendance à ce son aéré et charnel à la fois peut être forte, voire incurable !

 

Pour quels usages ?

  • Ecouter du FLAC sur un lecteur audiophile : 5/5
  • Ecouter du FLAC sur un téléphone mobile : 3/5 (leur sensibilité ayant tendance à remonter les bruits parasites de réception)
  • Ecouter un film sur un PC : 5/5
  • Jouer aux jeux vidéo : 4/5 (5/5 si utilisation d’un câble micro)
  • Ecouter de la musique au bureau : 2/5 (à cause d’une isolation trop importante)
  • Ecouter du MP3 à débit moyen : 1/5 (car cela revient à aller manger son MacDo dans un restaurant gastronomique : malaise garanti)
  • DJing au platine : 1/5 (car il est compliqué de se rendre compte du rendu, même en ayant une sortie mixée interne. Pour le coup, je suis trop habitué au combo avec casque sur une oreille. Et puis on ne retire pas un moulé comme on écarte un pad de casque)
  • Mixage : 5/5

 

Pour quels genres de musique ?

Après 3 mois d’écoute, j’ai établi une sorte de classement des styles musicaux en fonction de leur rendu par les A8, en commençant par ceux qu’ils restituent le mieux :

1 – Concert Live / Acoustique

Si l’enregistrement est propre, vous fermez les yeux, vous êtes au milieu de la scène, vous sentez le public, vous vibrez avec les musiciens et vous êtes emporté par le (ou la) chanteur (-euse).

Vous pouvez ressentir la fébrilité de l’artiste tout en construisant une image mentale de la pièce où se déroule l’évènement. Autant dire que le résultat est magique !

2 – Ambient / Ambient Dubstep

Dans le rendu de ce genre musical, les infra-basses sonnent souvent en retrait sur un système classique. Ici elles sont sublimées sans que le message initial soit déséquilibré pour autant : impressionnant !

3 – Rock Acoustique, Funk, Trip-Hop et Reggae

Le dynamisme des A8 répond sans faiblir sur tout le spectre et avec une séparation incroyable. Je reprends à ce sujet le slogan de 64 Audio : Hear everything.

4 – Hardcore / Speedcore (électro ou metal)

Ah, le son bien distordu, hachuré ! Avec les moulés, finie la bouillie sonore imbuvable ! On peut enfin se concentrer sur les petits plus bien cachés de nos tracks favoris. C’est magnifique et l’on se régale !

5 – Musique Classique – Musique de film

Je ne m’y connais pas énormément dans ces genres mais les morceaux classiques ou les extraits de BOF que j’ai pu écouter m’ont toujours paru excellents sur les A8. Tout m’a semblé à sa place, hormis parfois dans le registre aigu où il est arrivé aux A8 de perdre pied et de « manger » un peu la restitution. Par contre, dans le bas du spectre, l’aisance de ces intras s’affirme et le message est excellent.

6 – Electro

Ici malheureusement rares sont les titres qui vont être sublimés, hormis quelques pépites. En gros, je n’ai pas trouvé la prestation des A8 très impressionnante dans ce genre. Malgré tout votre tête va dodeliner, ne vous inquiétez pas. Je n’en estime pas moins que ces moulés ne vont pas transcender le genre par rapport à d’autres systèmes d’écoute, casques ou intras.

7 – Rap

Sur ce genre, j’ai eu plus de déconvenues que de bonnes surprises.

Les grosses basses de nos amis d’outre-Atlantique tabassent mais c’est au détriment du vocal. Au moindre sample mal agencé dans le mix (qualité pourrie, saturations, etc…), c’est tout le titre qui plonge. Je pense en particulier à certains titres de Mobb Deep qui en sont devenus pour moi quasi inécoutables.

Sur des morceaux issus de la scène française, les A8 laissent souvent percevoir l’approximation des mixes et n’en améliorent pas vraiment le rendu.

Il est vrai aussi que les artistes proposant un mix impeccable et une qualité sonore sans faille ne sont pas légions dans cette catégorie…

Au final, je préfère écouter du rap sur des enceintes qu’avec mes moulés.

 

Conclusion

J’ai fait sans doute l’achat le plus dingue de ma vie avec ces A8 64audio. Soyons honnêtes : c’est une folie.

Je ne suis pas musicien, je ne suis pas professionnel or ces intras moulés se destinent essentiellement à une clientèle de professionnels. Leur qualité audio m’a époustouflé, c’est sûr, mais je pense sincèrement que pour une somme plus raisonnable j’aurais eu un résultat audio très proche. Ce sont des outils de dingues pour ceux qui ont la chance de pouvoir exercer un métier proche de la scène.

Voilà pour la théorie. Dans la pratique… Eh bien, une fois les A8 dans mes oreilles, je m’évade, je me délecte de la moindre onde sonore qui transite par ces écouteurs et c’est sans modération que je les alimente.

Ils procurent un confort d’écoute inégalé, en tous lieux et à tout moment. Et je dois avouer que, pour moi, les 64 Audio A8, c’est tout simplement un gros kif !

 

Synthèse

Pour :

  • Scène sonore de folie, son super agréable et jamais agressif (merci ADEL)
  • Qualité de la finition du produit
  • Accessoire « professionnel » : la boîte de rangement garantit une arrivée à bon port !
  • Très facile à driver par n’importe quelle source
  • Suivi client de 64 Audio

Contre :

  • La fragilité des connecteurs 2 pins du câble fourni
  • Le coût des accessoires supplémentaires (200€ le MAM !) (n’est plus au catalogue 64 audio depuis, ADEL ayant été acquis par Asius technologies)
  • Marque peu présente en France, représentée chez nous pas un seul distributeur à ma connaissance
  • La boite de rangement présente des défauts d’ergonomie, dont l’enroulement des câbles autour de plots, système dont je ne suis pas fan
  • La peur de les abîmer !

8 thoughts on “[Feedback] Mes premiers moulés, les 64Audio A8”

  1. Bravo pour le compte-rendu !
    Très intéressant pour moi qui a pris rdv la semaine prochaine pour faire des empreintes pour des A6 ! :mrgreen:

  2. Pingback: [Feedback] Mes premiers moulés, les 64Audio A8 | Comparatif des Casques Audio

  3. Très beau retour, fort intéressant à lire. De quoi donner envie de franchir le pas également ! 😉
    Merci !

  4. Merci pour le retour,

    As-tu pu comparer tes A8 à d’autres intras (uni/démo custom) de la même gamme de prix pour savoir comment ils se défendent ?

  5. Non, je n’ai pas eu le loisir de pouvoir les comparer à d’autres intras hdg. Mais j’avoue que par curiosité l’expérience me tenterait bien !

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *