[Brèves] Marty #69 : Beyerdynamic DT-1770 Pro, Bottlehead Crack-a-two-a et JPS Labs Diana

Le temps passe vite et nous sommes déjà à la Marty numéro… 69. 69 tours de Marty : il y aurait beaucoup de jeux de mots plus ou moins subtils à faire sur ce nombre mais montons plutôt dans la Delorean et rechargeons son réacteur avec des peaux de bananes et des restes de soda pour prendre la direction de 1969 ! Ah, 1969, Amstrong marche sur la Lune, les Etats-Unis s’enlisent dans la guerre du Vietnam, le Concorde effectue son premier envol, le Honduras et le Salvador entrent en guerre à cause d’un match de football… Toute cette tranche d’histoire pour dire que la Marty de cette semaine est en partie consacrée à la mise à jour de grands classiques du passé. Au programme le nouveau Beyerdynamic DT-1770 Pro, le Bottlehead Crack-a-two-a et le JPS Labs Diana.

Beyerdynamic DT 1770 Pro

Le DT-770 Pro semble être un indéboulonnable du catalogue de la marque allemande, malgré la sortie il y a plusieurs années de la technologie Tesla équipant, par exemple, le T1. Par son côté indestructible, son prix, son isolation et ses qualités sonores il est devenu un incontournable pour beaucoup de musiciens et d’audiophiles. Cela n’a cependant pas empêché Beyerdynamics d’annoncer, lors du dernier salon IFA, la sortie de son remplaçant : le DT-1770 Pro.

Connecteur DT-1770 Pro

Sans surprise, ce DT-1770 Pro est basé sur la nouvelle technologie de haut-parleurs néodyme Tesla 2.0, gage de précision accrue et d’un niveau de distorsion encore plus faible. Ce nouveau casque, destiné surtout au marché professionnel, couvre a priori sans coloration les fréquences allant de 5Hz à 40kHz, promettant ainsi une excellente restitution des fréquences audibles par l’Homme. L’impédance du casque augmente par la même occasion en passant à 250 Ohms.

Côté look on reste dans l’allure sobre des grands classiques de la marque : aluminium anodisé noir, bandeau en cuir et coussinets de même couleur. Ceux-ci restent amovibles et peuvent donc être changés ou remplacés par des coussinets en cuir pour les personnes n’ayant pas peur de transpirer des oreilles.
Tout aussi amovible que les coussinets, on notera le câble détachable. En effet le casque est équipé d’une prise mini-XLR 3 points permettant d’utiliser au choix le câble droit ou le câble torsadé fournis. La terminaison de ces deux câbles est un mini-jack 3.5 mm mais un adaptateur mini-jack vers jack est également compris dans les accessoires.

Cup DT-1770 Pro

Avec un prix de lancement de 599€, le DT-1770 Pro se situe dans un segment plus haut de gamme que son aîné (trouvable neuf à moins de 150€) et il n’est pas certain que tous les possesseurs de DT-770 veuillent tout de suite remplacer leur fidèle compagnon.

Bottlehead Crack-a-two-a

Restons dans les évolutions des grands classiques avec le Bottlehead Crack. Le Crack est un amplificateur bien connu des amateurs de Sennheiser HD6X0 et des possesseurs de casques haute impédance en général qui apprécient son excellent rapport performance/prix ainsi que ses grandes possibilités de mods. Proposé en kit à 279$, le petit amplificateur OTL demeure une référence dans cette gamme tarifaire. De ce fait, beaucoup d’admirateurs de la marque à la tête de bouteille se demandaient ce que pourrait donner un Crack revu et corrigé avec un budget plus conséquent. C’est maintenant chose faite. En effet Bottlehead a annoncé la sortie prochaine du Crack-a-two-a. Proposé à 699$ (599$ pendant la période de précommande), le Crack-a-two-a est proposé comme une évolution du Crack, qui reste au catalogue de la marque.

Crack-a-two-a

Côté technique, le Crack-a-two-a est un amplificateur à tube OTL, comme le Crack, et incorpore d’office le Speedball, une évolution de l’alimentation proposée en option sur le Crack. Tout comme le Crack il utilise des tubes 6080 et 12AU7, autorisant ainsi un très large choix pour le tube-rolling, mais également deux tubes 6AQ5 comme régulateur de tension. Pour le reste, Bottlehead annonce la mise au point d’un schéma plus évolué et de composants plus haut de gamme mais n’a pas donné pour le moment plus d’informations sur le kit. Car oui, comme le Crack et la grande majorité des produits Bottlehead, le Crack-a-two-a est un kit à monter soit-même, et à modder si vous le souhaitez. A propos de modd, Bottlehead annonce déjà la sortie prochaine d’une amélioration du potentiomètre de l’amplificateur, sur le modèle de celui des produits haut de gamme de la marque.
La connectique est aussi améliorée : le Crackatwoa propose 3 entrées RCA contre une seule pour le Crack. Pour le look, un kit Bottlehead n’en serait pas vraiment un sans l’habituelle plaque de métal posée sur son cadre en bois…

A vos fers à souder !

JPS Lab Diana

Le petit frère de l’Abyss est attendu par beaucoup depuis la sortie du casque très haut de gamme de JPS Labs. La marque américaine serait en train de le développer mais cette fois-ci sous la forme d’un casque supra-aural. Le Diana, c’est son nom, utiliserait également la technologie planar présente dans l’Abyss mais sous une forme modifiée afin de la faire rentrer dans un casque de plus petite taille. Son prix ? Environ 3000$…

3 thoughts on “[Brèves] Marty #69 : Beyerdynamic DT-1770 Pro, Bottlehead Crack-a-two-a et JPS Labs Diana”

  1. Elle est super bien tu veux dire.
    Claire, concise, on n’est pas noyé dans le trop d’infos mais juste dans ce qu’il faut pour teaser à mort ! Bravo Flying Baboon sincèrement.

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