Kooka a écrit :Évidemment : j'ai un gros 4x4, je mange de la vache à tous les repas, je ne trie pas mes déchets et je dépose tout dans la campagne, je laisse mes fenêtres ouvertes chauffage à fond toute la journée, je prends l'avion le plus souvent possible, je jette les piles usagées dans les rivières, pour que ça aille encore plus vite !
Vous connaissez le meilleur moyen de ne pas polluer et de sauver la planète ? Ne pas faire d'enfant ! Le truc que l'on fait dans notre vie et qui pollue le plus c'est ça. Et très très largement. C'est sérieux ! Donc quelqu’un qui a 3 ou 4 enfants, peut-on aussi se permettre de lui dire « il s'en fout je crois, son plaisir avant tout » ? Apparemment, oui, du point de vue de la planète.
Cette vision pessimiste du monde... :'(manwalk a écrit : Le futur on risque de pas le voir longtemps de manière agréable à ce rythme.
[video]https://m.youtube.com/watch?feature=you ... WFc7u8qWuo[/video]
Et tu es tombé complètement dans le panneau... Même l'AFP que tu cites a fait son mea culpa.
Un article très intéressant de Marianne est paru il y a quelques mois sur le sujet qui explique que, notamment, le débat n'est pas nouveau...
https://www.google.com/url?sa=t&source= ... pYdhApAlIv
Alimentant l'angoisse d'une apocalypse démographique, ces activistes courent aussi le risque d'incriminer les pays à forte natalité, qui sont aussi les plus démunis. "Ce qui est une aberration : un habitant du Niger, qui a l'un des plus forts taux de natalité au monde, pollue bien moins qu'un Européen ou un Américain", relève Jean-Baptiste Fressoz. Ce qui rappelle enfin qu'en établissant le renoncement à la conception d'un enfant comme solution la plus efficace à l'urgence écologiste, les activistes de la dénatalité relativisent l'importance d'une remise en cause du mode de vie et de consommation, ce que le scientifique appelle à ne pas oublier : "Il est impératif de délier écologie et démographie. Le réchauffement climatique n'est pas lié au nombre de personnes qui sont sur cette planète mais à la manière dont ils l’exploitent". "Se dire que le seul moyen de sauver la planète est de décider de ne plus faire d'enfant est une vision qui rejette tout espoir d'action collective, abonde Fabien Locher. C'est un refus du politique comme un commun : tout est fichu, j'agis seul".